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Vous vous apprêtez à remplacer votre chaudière vieillissante par un modèle à condensation, et vous aimeriez disposer de toutes les informations utiles avant de vous lancer dans un investissement couteux ?
Cet article met l’accent sur les performances des chaudières gaz à condensation de dernière génération, ainsi que sur les contraintes techniques et les aides à l’investissement disponibles.
Vous n’avez plus qu’à suivre le guide !
Les pouvoirs publics prennent de plus en plus conscience de l’impact considérable des émissions de gaz à effet de serre sur la santé et la qualité de vie des ménages.
Les chaudières « classiques » sont pointées du doigt pour leurs performances médiocres, et leur capacité à rejeter des produits polluants contribuant ainsi au changement climatique. Face à un tel constat, il paraissait naturel pour le Gouvernement de favoriser des technologies plus propres, que ce soit dans le neuf comme en rénovation.
Ainsi, les chaudières au gaz à condensation font partie intégrante d’une politique volontariste en matière de préservation de l’environnement et de ses ressources. Pour un particulier désireux d’opter pour une telle technologie, les bénéfices sont conséquents que ce soit sur le plan économique comme sur le plan écologique.
Les chaudières au gaz à condensation permettent de réaliser jusqu’à 30% d’économies, ceci grâce à l’exploitation de la « chaleur latente », contenue dans les fumées issues de la combustion du gaz. Autre avantage indéniable : elles peuvent s’accoupler avec d’autres énergies renouvelables pour des performances décuplées, on pense notamment au solaire thermique ou le photovoltaïque.
Bien évidemment, le gaz demeure ici le combustible fossile principal, mais représente tout de même un danger moindre pour l’environnement que le fioul. Qu’on en juge : les émissions de dioxyde de carbone du gaz sont de 30 à 50% moins élevées que pour le fioul, selon les données détenues par GRDF.
À cela, il faut ajouter le fait que le gaz est composé de méthane à hauteur de 95%, l’hydrocarbure le moins riche en carbone de la planète. De quoi être rassuré sur les performances des appareils au gaz à condensation.
La pose d’un modèle de type THPE (Très Haute Performance Energétique) suppose de votre part des démarches :
Pour commencer, sachez que vous devrez obligatoirement faire appel à une société spécialisée dans la pose des chaudières de dernière génération, disposant d’une certification RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). C’est ce label qui permet de disposer des aides financières adéquates, souvent indispensables pour boucler votre budget.
Ensuite, vous veillerez à distinguer d’un côté le prix d’achat de la chaudière et de l’autre, le coût de la main d’œuvre. Une chaudière à condensation coûte, en moyenne, entre 1 500 et jusqu’à 5 500 euros. Pour l’installation d’une chaudière murale, vous devrez rajouter approximativement 680 euros pour le coût de la main d’œuvre TTC.
Focus sur la chaudière gaz THPE par nos équipes :
Pour le reste, tout est une question de contraintes techniques : une chaudière gaz à haute performance énergétique a besoin d’être raccordée à un conduit étanche pour l’évacuation des fumées. Dans la majorité des cas, on préconisera la pose d’une ventouse posée au mur (donc horizontale), ou sur le toit (en position verticale). Ce dernier système prélève à la fois l’air extérieur nécessaire à la combustion du gaz, et rejette les fumées en dehors du logement.
Cependant, si vous disposez déjà d’un conduit préexistant, le technicien effectuera plutôt une « réhabilitation » par le biais d’un tubage complètement étanche, à l’intérieur-même du conduit. Le plus souvent, le conduit sera gainé en inox, de manière à résister durablement à l’effet corrosif des fumées qui s’acheminent en dehors du logement.
Outre les fumées corrosives, une chaudière à condensation produit également des « condensats », c’est-à-dire un liquide nocif qui se forme suite à la condensation des gaz. Son évacuation est donc nécessaire, le plus souvent par le biais d’un raccordement à l’évacuation des eaux usées du logement. Dans l’idéal, c’est un conduit en PVC qui sera installé, de manière à mieux résister à l’acidité élevée du condensat.
Enfin, vous devrez penser à l’entretien annuel de votre chaudière : un contrat de maintenance « classique » vous coûtera approximativement entre 70 et 80 euros par an. Pour obtenir une assistance plus complète tout au long de l’année (grandement recommandée en cas de dysfonctionnement imprévu), les prix peuvent atteindre jusqu’à 150 euros en moyenne.
Pour en savoir plus sur les prix, rendez-vous sur notre page dédiée sur les contrats d’entretien de THERMOGAZ de Bordeaux.
Notez que le contrôle annuel d’une chaudière gaz à condensation est obligatoire depuis 2009 et l’application du décret n° 2009-649, pour tous les équipements dont la puissance est comprise entre 4 et 400 kW.
De nombreuses aides existent actuellement pour vous aider à vous tourner progressivement vers les modes de chauffage alternatifs. Le montant des revenus ne représente plus un frein pour l’obtention d’un financement : tout le monde est susceptible d’obtenir un coup de pouce, à déterminer selon le montant des revenus du foyer.
Parmi les aides disponibles, on trouve par exemple :
Ce dispositif est intéressant pour les ménages qui souhaitent remplacer leur chaudière usagée au fioul par un modèle à gaz à très haute performance énergétique. La prime est sans condition de ressources, et peut s’élever à hauteur de 600 euros. Pour les revenus modestes, elle peut atteindre jusqu’à 1 400 euros. Pour en bénéficier, on conseillera de se rapprocher d’un fournisseur d’énergie ou de certaines grandes surfaces. Techniquement, les demandeurs ont jusqu’au 31 décembre 2021 pour effectuer la demande.
Ce nouveau dispositif, plus simple et accessible pour tous, a été lancé au 1er janvier 2020 et permet de réaliser des travaux de rénovation énergétique.
Si vous êtes un ménage modeste, voire très modeste, ce dispositif d’accompagnement vous concerne : vous pourrez ainsi espérer obtenir une aide fixée entre 800 et 1 200 euros selon votre cas et le montant de vos revenus.
Ce dispositif d’accompagnement est proposé par les établissements financiers, et les intérêts sont payés par l’État. Selon l’ampleur des travaux, il est possible d’obtenir un financement pouvant s’élever à 7 000 et jusqu’à 30 000 euros.
Pour connaître le montant de l’aide qui vous sera accordé, le mieux est de réaliser une simulation en ligne auprès de votre organisme financier de référence.
Elle est disponible en France métropolitaine au taux de 5,5%, et dans les départements d’Outre-Mer au taux de 2,1% (Guadeloupe, Martinique et Réunion). Pour bénéficier de cette exonération fiscale, il faudra impérativement que votre chaudière gaz à condensation soit installée par un professionnel. Également, votre logement devra être achevé depuis plus de 2 ans.
Elles sont susceptibles de varier d’une région à l’autre. La ville de Nancy en Meurthe-et-Moselle propose par exemple d’aider ses habitants à hauteur de 550 euros pour l’installation d’une chaudière gaz à condensation (montant exprimé pour une maison individuelle de plus de 100 m2). Plusieurs justificatifs seront nécessaires pour l’obtention de ces aides.
Vous savez maintenant comment fonctionne une chaudière gaz à condensation, et pourquoi les caractéristiques techniques de cet équipement reçoivent les faveurs des pouvoirs publics. En effet, la condensation permet de consommer moins de carburant fossile et donne la possibilité aux particuliers de réaliser de véritables économies.
Si toutefois vous n’étiez pas en mesure de réaliser les travaux nécessaires à l’implantation d’une chaudière de type THPE à votre domicile, sachez que d’autres alternatives existent. Les pompes à chaleur, par exemple, sont fréquemment installées dans les logements neufs et disposent également d’un rendement impressionnant – jusqu’à 400% dans certains cas !
Si vous avez un doute sur la capacité de votre logement à accueillir l’un ou l’autre de ces dispositifs de chauffage, n’hésitez pas à faire réaliser une étude de faisabilité par un technicien qualifié RGE comme avec nos experts THERMOGAZ sur la région bordelaise
